Affaires Dutroux et connexes: chronologie (partielle)

1970 Nihoul s'implante à Bruxelles et rencontre Annie Bouty et Philippe Deleuze (politicien PSC dont Nihoul organisera les campagnes électorales).
30/08/82 disparition de Carine Dellaert.
07/09/82 Emile Dellaert signale la disparition de sa fille.
Décembre 1983 enquête pénale contre E. Dellaert.
13/02/84 meurtre de Christine Van Hees (16 ans) retrouvée dans une ancienne champignionnière d'Auderghem.
15/02/84 Marc Dutroux ouvre un compte au Crédit professionnel du Hainaut.
20/02/84 PV 7112:
> Déclarations de Fabienne K. à la Police judiciaire de Bruxelles: C. Van Hees lui aurait parlé de réunions non pas avec des punks mais avec des "plus âgés" et, le week-end avant sa mort, d'un rendez-vous avec "un certain Marc de la région de Mons" "qui roulait à moto".
Février 1984 > des amies de classe déclarent que C. Van Hees brossait les cours (faux certificat médical du Dr. Hallard du 21 au 25 janvier 1984 et pour le 13 février 1984).

> Ariane M. déclare que C. Van Hees aurait rencontré "un certain Marc de la région de Mons" à la patinoire de Woluwe-St-Lambert.

> son frère déclare avoir rencontré C. Van Hees dans un café avec "un certain Marc" (qu'il reconnaîtra par la suite).

> les amies de C. Van Hees déclarent qu'elle allait souvent nager à la piscine d'Etterbeek (où se trouvaient les locaux de Radio Activité dirigée par Nihoul et qui apparaissait dans l'ancien dossier) et buvait un verre à la cafétéria;

> les amies de C. Van Hees déclarent l'avoir vue, peu de temps avant sa mort, à des soirées organisées par Radio Activité.

> Muriel A. dément ce que C. Van Hees disait à ses parents, à savoir qu'il lui arrivait de dormir chez elle.

juin 1984 ordonnance de la chambre du Conseil auprès du Tribunal de première instance de Bruxelles montrant que Van Espen était le conseiller d'Annie Bouty à l'occasion d'une querelle de ménage entre elle et Nihoul.
13/09/84 arrestation et inculpation d'un punk pour le meurtre de C. Van Hees.
24/09/85 découverte du corps de Carine Dellaert à Gand.
01/10/85 reprise de l'instruction du juge Eloy (décédé) sur le meurtre de Van Hees par le juge d'instruction bruxellois Jean-Claude Van Espen (alors beau-frère de Philippe Deleuze): la piste Dutroux/Nihoul était déjà indiquée.
janvier 1986 libération de Emile Dellaert (arrêté fin 1985) faute de preuves.
27/04/87 coup de fil anonyme à la police d'Etterbeek au sujet du Café "Le Dolo" et du meurtre de la champignonnière (enregistrement dans l'ancien dossier 64/85 + PV 33797). Aucune enquête sur "Le Dolo" ne suit.
1989 clôture du dossier C. Dellaert. E. Dellaert est blanchi.
Février 1991 disparition de Nathalie Gijsbregts.
25/12/92 disparition de Marie-Anne Gillot à Tilff.
1993 > Regina Louf présente son premier manuscrit chez Acco à Louvain: il est refusé;

> Fabienne K. confirme son témoignage

12/01/93 découverte du cadavre de Marie-Anne Gillot près de Visé.
Octobre 1993 un informateur, Claude Thirault, déclare au maréchal des logis de la brigade de Charleroi que Dutroux serait en train d'aménager des caves pour séquestrer des enfants en attendant leur expédition à l'étranger (*).
Début novembre 1993 l'information (*) est transmise au juge d'instruction Lorent de Charleroi.
8 Novembre 1993 5 perquisitions chez Dutroux suite à la déclaration de Thirault: constat des travaux de terrassement.

Cependant, suite à la déclaration de Dutroux (aménagement de ses caves) et à l'absence d'autres informations sur d'éventuelles activités délictueuses de celui-ci (en dépit d'une précédente condamnation de Dutroux dans un dossier de séquestration d'adolescentes et de condamnations pour viols), ces perquisitions sont déclarées infructueuses.

Janvier 1994 "mise sous observation" de Dutroux par le juge Lorent pour le dossier "vol" (opération Décime).
16/02/94 clôture du dossier Décime "par manque d'élément probant".
Juin 1994 nouvelle perquisition chez Dutroux et mise en suspens des déclarations d'octobre 1993 suite à l'état de non-avancement des travaux dans ses caves.
24/06/95 disparition de Julie Lejeune (8 ans) et de Melissa Russo (8 ans).
25/06/95 Claude Thirault signale un rapprochement possible entre la disparition de Julie et Melissa et Dutroux à la gendarmerie de Charleroi.
07/07/95 la BSR de Charleroi envoie un fax à celle de Grâce-Hollogne sur les résultats de l'opération Décime ainsi que des informations sur le passé de Dutroux (viols) en mentionnant qu'il est un suspect possible.
17, 27, 28/07/95 actes d'enquête de la gendarmerie sans avertir la juge d'instruction Doutrèwe chargée du dossier "Julie et Melissa" à Liège.
04/08/95 fax de la gendarmerie de Charleroi mentionnant la confirmation par Thirault de sa déclaration de 1993 et sa nouvelle déclaration: Dutroux lui aurait proposé 150.000 FB par enfant enlevé.
07/08/95 fax de l'adjudant Lesage (BSR de Seraing) à Van Rillaer (BCR de la gendarmerie bruxelloise) mentionnant que Dutroux et son épouse sont connus pour viols et séquestration d'enfants et demandant l'ouverture d'un dossier.
08/08/95 fax du BCR aux BSR de Thuin, Seraing, Namur et Charleroi invités à une réunion le 09/08/95 à la BSR de Charleroi à propos de la disparition de Julie et Melissa (Dutroux)
09/08/95 la réunion annoncée le 08/08/95 est tenue et conclut, selon le rapport confidentiel du procureur Velu, que Dutroux est un suspect potentiel en ce qui concerne les enlèvements d'enfants.
10/08/95 un second informateur de la gendarmerie de Charleroi confirme les déclarations de Thirault. Mme Doutrèwe n'est toujours pas prévenue et aucune demande de PV ni de mandat de perquistion chez Dutroux.
16/08/95 Doutrèwe aurait été avertie de manière informelle de la piste Dutroux; elle n'inclut pas Dutroux dans son instruction, laissant cette enquête au parquet de Charleroi d'où l'impossibilité de perquisitionner chez Dutroux dans le cadre du dossier "Julie et Melissa".
23/08/95 rédaction du PV 101471/96 par l'adjudant Gilot de Grâce-Hollogne et son homologue de la BSR de Seraing, Lesage, dans lequel ils déclarent avoir prévenu verbalement, après le 09/08/95, Mme Doutrèwe sur le fait qu'une enquête était menée à Charleroi et que Dutroux était suspect.
13/12/95 perquisition par la gendarmerie de Charleroi chez Dutroux dans le cadre du dossier "vol".
19/12/95 perquisition chez Dutroux par la gendarmerie de Charleroi dans le cadre du dossier "vol".
20/03/96 libération pour "raison humanitaire" de Dutroux.
21/03/96 décès de Julie.
26/03/96 décès de Melissa.
28/03/96 Dutroux enterre les corps de Julie et Melissa dans son jardin à Sars-la Buissière.
28/05/96 disparition de Sabine Dardenne (12 ans) qui a déclaré ensuite avoir entendu Dutroux dire que ça avait marché et avoir parlé de Michel et Jean-Michel.
23/06/96 conférence de presse des Russo-Lejeune sur les manquemements au niveau de l'enquête et leur mise à l'écart par Mme Doutrèwe.
08/08/96 Nihoul, Dutroux et Michèle Martin sont reconnus par une famille flamande qui passait ses vacances dans les Ardennes. Celle-ci a déclaré qu'ils observaient les enfants à la piscine de Bertrix parmi lesquels se trouvait Laetitia Delhez; alibi de Nihoul: il repeignait un appartement avec Michel Vander Elst. Après enquête, l'alibi de Nihoul tombe et Vander Elst se réfugie en Gambie.
09/08/96 Laetitia Delhez (14 ans) est enlevée à 20h45 à 150 km de chez Dutroux.
13/08/98 arrestation de Dutroux, Michèle Martin et Michel Lelièvre.
15/08/96 libération de Sabine Dardenne et Laetitia Delhez séquestrées dans la cave de Dutroux.
16/08/96 arrestation de Nihoul.
17/08/96 nouveaux aveux de Dutroux et découverte des corps de Julie et Melissa.
03/09/96 découverte des corps de An Marchal et Eefje Lambrecks à Jumet chez un complice de Dutroux (Bernard Weinstein).
04/09/96 Tania (une amie de Regina Louf) téléphone au juge Connerote de Neufchâteau.
12/09/96 inculpation de Nihoul par le juge Connerotte comme auteur ou coauteur de l'enlèvement de Julie et Melissa et de celui de Laetitia Delhez sur base notamment d'entretiens téléphoniques fréquents avec Dutroux avant et après l'enlèvement de Laetitia Delhez (alibi de Nihoul: il devait régler avec Dutroux des problèmes concernant sa voiture).
20/09/96 première audition (mandat des magistrats Jean-Marc Connerotte et Michel Bourlet) de Regina Louf (X1) (sur un total de 17 dans lesquelles elle déclare avoir été victime d'un réseau qui, dans les années '70 et '80 abusait, torturait et tuait des enfants): elle cite notamment Bernard Weinstein et déclare avoir connu Carine Dellaert alias Clo. Selon X1, elle aurait vécu secrètement un an après sa disparation dans un réseau et aurait été enceinte entre juin et décembre '83, elle aurait également accouché.
29/09/96 deuxième audition de X1: description d'un bar à la Drongensesteenweg près du domicile Carine Dellaert.
08/10/96 déclaration de Nihoul: il a connu Van Espen "à l'époque où celui-ci travaillait occasionnellement pour la cabinet d'avocats de Bouty et de Deleuze".
14/10/96 dessaisissement du juge Connerotte par la Cour de cassation.
20/10/96 marche blanche
25/10/96 PV 116.018,25:

> X1 déclare que Clo est morte il y a 13 ans et parle de son accouchement...

> elle reconnaît les photos de C. Dellaert et V. toutes deux mortes à Gand;

> elle cite Nihoul, une femme arrêtée dans l'affaire Dutroux, Antoine Vanden Bogaert (alias Tony, son souteneur) ains qu'un avocat, un bourgmestre, un entrepreneur de Flandre occidentale et son fils (tous ont entretenu des liens d'ordre professionnel).

28/10/96 les enquêteurs demandent l'autorisation d'exhumer le corps de V. (dont le père entretenait, selon les enquêteurs, des rapports avec Tony) officiellement décédée d'un cancer (Selon X1 le formulaire C3 a été rédigé par deux neurologues faisant partie du réseau): l'autorisation n'arrivera jamais.
31/10/96 premières déclarations de X1 sur le meurtre de la champignionnière
Début novembre '96 le magistrat Patrick Duinslaeger (ancien titulaire du dossier C. Van Hees au parquet de Bruxelles) est associé au dossier 109/96 portant sur la possibilité d'un réseau de maltraitance voire de meurtres d'enfants dans les années '70 et jusqu'en '94.
13/11/96 audition spéciale de X1 sur l'affaire de la champignionnière (PV 116/990):

> elle parle de C. Van Hees;

> elle cite Dutroux, Nihoul, Bouty, Michèle Martin, Tony, Weinstein;

> elle décrit le meurtre et les lieux...

18/11/96 huitième audition de Regina Louf (PV 116/991).

> elle parle de C. Van Hees;

> elle donne des éléments matériels qui seront vérifiés quand les enquêteurs auront accès au dossier;

> elle dessine un plan de la maison...

04/12/96 1) les enquêteurs du parquet de Bruxelles peuvent accéder au dossier 84/85 du juge d'instruction Van Espen sur C. Van Hees (la comparaison de l'ancien dossier et des déclarations de X1 lors de la cinquième audition par Duinslaeger, l'amenère à conclure de la nécessité de la rouverture du dossier C. Van Hees auprès du parquet de Bruxelles);

> ils y retrouvent des éléments matériels donnés par Regina Louf;

> ils vérifient et retrouvent aux greffes du parquet le câble électrique dont l'enveloppe était fondue et avec lequel, selon R. Louf, C. Van Hees aurait été attachée alors que l'ancien dossier et les articles parus dans la presse mentionnaient un fil de fer barbelé;

> ces enquêteurs découvriront ensuite que le PV 30.14.321/84 rédigé par la police d'Auderghem mentionne un clou planté dans le poignet gauche de la victime. Ce clou sera ensuite retrouvé aux greffes. De Kock, policier d'Auderghem, aurait indiqué ce point aux médecins légistes qui ne l'ont pas mentionné dans le rapport. Norbert Van Berghen et Yvan Leurquin, les deux pompiers interrogés sur ce point confirment la déclaration du policier;

> la femme de Dutroux, Michelle Martin, déclare l'avoir rencontré à la patinoire, qu'il roulait alors en moto et qu'il partait fréquemment seul pour rencontrer des jeunes filles.

2) le dossier de C. Van Hees parvient à l'antenne de Neufchâteau.

06/12/96 De Baets indique dans le PV 117.487 du dossier 96/109, que le 18 novembre X1 avait désigné une mauvaise photo parce qu'elle s'effondrait. (Van Espen et Duterme ne ne tiendront pas compte de ce PV lors de leurs accusations).
23/12/96 13 perquisitions visant à contrôler des données de base du témoignage de X1 et inculper les suspects du meurtre de C. Van Hees étaient prévues par l'antenne de Neufchâteau: le plan n'a jamais été exécuté.
Décembre 96 fouilles dans l'ancienne mine de Jumet + descente chez Abrassax.
Fin 1996 > réouverture du dossier C. Dellaert auprès du parquet de Gand;

> Duterme, commandant de la gendarmerie est nommé à la tête de l'antenne Neufchâteau de la 3è SRC.

Début 1997 > l'ex-épouse de Dutroux confirme qu'il se rendait souvent aux patinoires de Woluwe-St-Lambert et de Forêt et passait souvent ses week-end à Bruxelles;

> Fabienne K. reconfirme son témoignage.

27/01/97 > Le parquet de Bruxelles enquête sur l'implication présumée de Dutroux-Nihoul-Bouty dans le meurtre de C. Van Hees;

> transfert de parties du dossier Dutroux 96/109 (ouvert par Connerotte visant à regrouper toutes les déclarations de victimes de faits de pédophilie) du parquet de Neufchâteau vers d'autres arrondissements judiciaires.

Début Février 1997 > élargissement du plan du 23/12/96: les enquêteurs de la BSR de Bruxelles travaillaient alors pour le juge d'instruction Langlois (dossier Dutroux) à Neufchâteau et Van Espen (dossier C. Van Hees) à Bruxelles; 47 actions prévues en vue de vérifier les déclarations de X1 par des perquisitions, auditions...

Duterme optera pour 2 perquisitions dont une chez Regina Louf (X1).

22/02/97 réunion de coordination nationale à propos de X1; Anne Thily, procureur général de Liège est nommée responsable des réunions.
05/03/97 découverte du corps de Loubna Benaïssa
07/03/97 deuxième réunion de coordination: rôle central pour Van Espen (dossier C. Van Hees) dont dépendront les dossiers de Gand et d'Anvers.
25/04/97 réunion de coordination sur la question de l'audition ou non du père de X1 et de Tony auditionnés 9 mois plus tard.
22/05/97 cinquième réunion de coordination: la réunion prévue en juin par les magistrats nationaux n'aura jamais lieu.
Juin 1997 Van Espen critique les enquêteurs qui ont auditionné R. Louf.
04/06/97 rapport critique du commandant Duterme sur l'équipe De Baets.
20/06/97 réunion entre Van Espen, Duterme et d'autres enquêteurs sur De Baets qui n'est pas invité. Ils déclarent qu'il aurait falsifié un PV concernant la confrontation de X1 avec des photos le 18 novembre 1996 au sujet de C. Van Hees.
02/07/97 présentation au juge Van Espen de la première "relecture" par les membres de la BSR (Noller, Verhaege, Dernicourt) basée sur 3 des 17 auditions de X1 et sans utilisation des enregistrements vidéo des auditions. Des erreurs de traduction du néerlandais vers le français apparaissent. Ce rapport mentionne, à partir de la liste des présences à l'école, que X1 ne pouvait être à la champignionnièree le jour du meurtre de C. Van Hees. C'est sur cette base que sera décidée la mise à l'écart de l'équipe de De Baets.
21/08/97 scoop de l'hebdomadaire Pan sur la mise à l'écart de l'équipe De Baets alors qu'il n'existe pas encore de décision officielle.
24/08/97 > l'équipe De Baets de la BSR de Bruxelles est officiellement écartée;

> Van Espen demande une troisième "lecture" du dossier confidentiel 96/109 et une mise en suspens des autres enquêtes judiciaires rouvertes suite aux déclarations de R. Louf (parquets d'Anvers, Bruxelles, Gand, Neufchâteau) s'en suit.

août 1997 Verwilghen note un "remarquable parallélisme" entre la durée de lecture de la BSR bruxelloise et le délai imparti à sa commission d'enquête.
Octobre 1997 déclaration d'un enquêteur de la 3è SRC devant la commission Verwilghen selon laquelle les noms des auteurs désignés par X1 étaient indirectement indiqués dans le dossier depuis 1984.
fin novembre 1997 la totalité du dossier C. Van Hees laissé dans le coffre d'un analyste de la gendarmerie est volé.
30/12/97 Télé Moustique et De Morgen révèlent que le juge Van Espen chargé du dossier de la champignionnière a été l'avocat de Bouty.
08/01/98 > Jos Colpin (porte-parole du parquet de Bruxelles) déclare que Van Espen (qui avait nié avoir été un jour avocat de Bouty puis avait changé d'avis quand on lui mit sous les yeux l'ordonnance de juin 1984) a été l'avocat de Bouty le 13/12/83;

> Van Espen est dessaisi du dossier sur la champignionnière et remplacé par Vandermeersch;

> M. Verwilghen déclare au Morgen que l'anomalie n'est pas à chercher du côté de l'enquête mais dans la relecture et que les initiatives visant à stopper l'enquête venaient de la gendarmerie et pas de la magistrature.

22/01/98 X1 apparaît à visage découvert au programme télévisé Panorama.
27/01/1998 fausse déclaration de la mère de Regina Louf à la BSR de Gand: "J'avais l'impression qu'il l'appréciait mais je n'ai jamais pensé à quelque chose de ce genre".
15/02/98 marche contre la loi du silence à Bruxelles.
01/03/98 le témoignage de Regina Louf est officiellement écarté et décrété "non-fiable" notamment au sujet du clou qui aurait été enfoncé dans le poignet de C. Van Hees et qui, selon la version officielle, provenait des caisses retrouvées autour du cadavre de la victime.
23/04/98 > évasion de Dutroux;

> clôture des dossiers, y compris celui de X1 alors que Tony a avoué qu'il avait abusé sexuellement de Regina dès 12 ans quand il en avait 39, qu'il avait la clef de la maison confiée par la mère de Regina Louf, qu'il avait prêté Regina à une fête à Gand, qu'il obligeait les amies de Regina à faire des jeux sexuels. Selon le juge De Rouck, Regina "était amoureuse et était formée comme une adulte".

28.04.98 le collège des procureurs généraux décide de mener une nouvelle enquête sur l'enquête et sur le rôle des enquêteurs et des magistrats dans l'enquête
06/05/98 dernière audition par la BSR de Gand de la mère de Regina Louf qui reconnaît que sa fille a eu des relations sexuelles avec un certain T. dans sa jeunesse et qu'elle avait donné une clef de la maison. à () T. qui fréquentait régulièrement les lieux
22/08/98 De Morgen reprend le témoignage d'un détenu à la prison de Louvain ayant déclaré qu'un trafiquant d'enfants lui avait montré un polaro‹d de Melissa dans un café proche de la maison de Dutroux à Marcinelle.
26/10/98 le tribunal correctionnel de Gand décide en référé d'interdire la diffusion de la version néerlandaise du livre de Regina Louf, "Zwijgen is voor daders" (se taire profite aux coupables).
30/10/98 le tribunal de première instance de Gand abroge l'ordonnance interdisant la diffusion du livre de Regina Louf.
   

 


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