Chronologie internationale du Parti Radical: 1996 (annexe) |
25 avril 1996 Conclusion de la " Marche pour la liberté au Tibet Washington New York " Une journée de lutte importante pour la cause tibétaine. La marche avait débuté le 10 mars devant lambassade chinoise à Washington et, après 500 kilomètres, elle sachève face aux Nations Unies le jour du septième anniversaire du jeune Panchen Lama, enlevé et séquestré par les autorités chinoises. La journée tibétaine de Manhattan a démarré lorsquà Battery Park la sirène du bateau venant de Sten Island a annoncé larrivée des marcheurs, avec à leur tête le frère aîné du Dalai Lama, Thubten Jigme NORBU, et du moine bouddhiste Palden GYASTO, 64 ans, qui a passé trente ans dans les prisons chinoises. Avec la Statue de la Liberté pour arrière-fond, plusieurs centaines de manifestants non violents arborant les drapeaux tibétain et américain ont commencé à faire entendre les slogans " Free Tibet now China out of Tibet China shame on You ". Ils se sont ensuite dispersés calmement pour traverser Downtown, dernière étape de la marche, jusquau Palais de verre de snations Unies ; là, de nombreux orateurs, parmi lesquels Rinchen DARLO , représentant du Pape à New York, Bruchung K. TSERING, directeur du Département de Relations Internationales du gouvernement tibétain, Michele Boselli du Parti radical, ont pris part au rassemblement ; Le point dorgue de la journée tibétaine à New York a été, quelques heures plus tard, le moment où, à la Metropolitan Community Church, les manifestants se sont à nouveau retrouvés pour participer à un office religieux célébré conjointement par des représentants des différentes religions, afin de prier ensemble pour le jeune Panchen lama ; Parmi eux, il y avait le rabbin Joel GOOR de la synagogue hébraïque, le révérend Barrie SHEPHERD de léglise anglicane, limam ABDUR-RASHID de la mosquée islamique et les vénérables lama PEMA et Lobsang NGODUP. En conclusion de la célébration, tous les participants se sont unis pour chanter en chur " We shall overcome ", avec une dernière strophe en tibétain. (ACT1359 TBFn.21)
DHARAMSALA : UNE VISITE DETAT Par Olivier Dupuis Extrait de " Actualités Tibétaines ", Paris, Septembre 1996 Dharamsala, Août 1996. Sil fallait résumer en deux mots la visite que jai effectuée avec la Commissaire européenne Emma Bonino au siège du gouvernement tibétain en exil, la meilleure définition que je puisse donner serait " visite dEtat ", tant lorganisation a été soignée jusque dans les moindres détails. Cependant, cette définition ne rendrait pas compte dun aspect encore plus remarquable, qui a été présent à chaque instant au cours de ces journées : la perception dune sympathie chaleureuse, à la fois intense et omniprésente. Une seule image emblématique suffit peut-être à rendre par des mots lidée de lémotion ressentie à des moments précis : deux cents jeunes, massés de part et dautre de la route quils ont eux-mêmes construite, nous ont longuement et chaleureusement accueillis aux cris de " Tashi Delek ", pour disparaître ensuite instantanément et rejoindre leurs bancs décole. Tout est ordonné et propre, mais les constructions ne sont toujours que des abris de fortune. Lété est chaud, lhiver froid. Oh !, quel contraste retentissant avec le " Tibetan Children Village ", à propos duquel jai dit aux autorités, en plaisantant, quil valait mieux ne pas trop en parler aux étrangers, tant il est clair que le succès y est retentissant, surtout tel quil se lit sur le visage des enfants et des adolescents. Il reste évidemment énormément à faire : on manque despace, on manque de lits Même constatation pour létablissement qui produit les médicaments tibétains : un cocktail impressionnant dorganisation, de tradition et de modernité. A lhôpital, à la bibliothèque où sont conservés " religieusement " les manuscrits arrachés un par un à une destruction certaine, et dont le voyage depuis le Tibet occupé jusquà Dharamsala , est à chaque fois une aventure qui mériterait un livre à elle seule. En fin daprès-midi, nous arrivons au centre Norbu Linka : autre lieu et autre paysage, situé à quelques kilomètres de Dharamsala au milieu des rizières, où, tournant le dos aux montagnes, sélève un temple entouré de hauts bâtiments ; ici, sous lil attentif de plusieurs maîtres, 250 jeunes se consacrent à lapprentissage de métiers appartenant aux traditions séculaires. Sagit-il dart ou dartisanat ? Ferronnier, menuisier, fabricant de " Tankas ", de vêtements, de broderies, ou de statuettes Tout, dans ce centre, est réalisé avec soin : on ne recule devant rien pour bien faire ces choses qui, " resteront ici quand nous rentrerons au Tibet ". Une marque de gratitude envers le peuple indien qui les a si généreusement accueillis. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. La situation des réfugiés tibétains en Inde est loin dêtre idyllique. Certes, le gouvernement a déjà beaucoup fait à partir de presque rien : il a mis en place les services fondamentaux, en commençant par lenseignement et la santé, pour finir par un élément non négligeable : le maintien de lhéritage culturel tibétain. Mais si la majorité des familles tibétaines vivent dans la dignité, leurs moyens de subsistance restent cependant très limités et ils dépassent rarement le seuil de pauvreté. A cela sajoute depuis peu un important taux de chômage, dû autant à laugmentation naturelle de la population et au niveau de formation de plus en plus élevé quà lafflux continu de réfugiés : un problème qui aujourdhui concerne 18% de la population et qui constitue la priorité du gouvernement tibétain. On comprend dès lors limportance des nouvelles lignes de crédit attribuées aux réfugiés tibétains par lUnion européenne. Entre-temps est arrivé le mois de septembre et le début des grandes manuvres automnales au Parlement européen, avec la menace bien réelle que ces lignes de crédit soient victimes de coupes dans le budget du Conseil européen. Il va donc nous falloir nous battre durement pour permettre la mise en uvre des projets visant à créer le plus vite possible la pleine autosuffisance de la communauté tibétaine dans son ensemble. La mousson est au rendez-vous : cest sous un véritable déluge que nous atteignons la résidence du Dalai Lama et cest avec ce large sourire, qui nappartient quà lui, quil nous montre les photos de la conférence de presse qui a eu lieu lors des rencontres avec le Président et le Premier ministre italien (conférence de presse du Dalai Lama, avec Marco Pannella et Emma Bonino à Rome en 1994). Comment agir avec la non-violence, avec le dialogue, avec la liberté pour le Tibet? Nous voilà demblée plongés dans une discussion profonde. les préliminaires sont inutiles : le Dalai Lama accueille avec enthousiasme lidée que nous nourrissions avec Samdhong Rimpoche de passer progressivement, à travers des actions concrètes de non-violence, à la phase de préparation du Satyagraha pour la liberté du Tibet. Et nous réfléchissons ensemble sur les objectifs de ce premier jeûne de dialogue, et le Dalai Lama dinsister sur le dialogue, la non-violence, la libération du Panchen Lama et la liberté pour Wei Jingsheng : deux symboles à la fois différents et pourtant semblables pour lavenir des peuple tibétain et chinois et pour celui de lhumanité tout entière. Donc, cest décidé ; il y aura trois jours de jeûne du 29 septembre au 2 octobre, anniversaire de la naissance de Ghandi. Cest lheure doffrir la katas. Dernières photos, derniers sourires. Plus tard, au cours des repas offerts dabord par le gouvernement et ensuite lors des longues discussions que nous avons eues avec le Ministre des Affaires étrangères, Tashi Wandgi, et le Secrétaire dEtat à linformation, Tempa Tsering, nous avons reparlé de ces actions et de celles qui ont été décidées dun commun accord à Bonn en juin derneir. Nous avons réfléchi ensemble sur les meilleures façons de les rendre effectives : le grand rendez-vous de Genève des 9 et 10 mars 1997 où nous devrions être dix mille, voire quinze mille ; lobjectif de toucher trois mille maires avec la nouvelle campagne " Un drapeau pour le Tibet " ; et celui de deux mille signatures pour lappel au Secrétaire général des Nations Unies pour que débutent les négociations sino-tibétaines ; la campagne pour la remise du prix Nobel à Wei Jingsheng Bref, comme on le voit, les problèmes ne manquent pas, mais il me semble que notre engagement non plus ne fait pas défaut ; du reste, nous lavons déjà prouvé auparavant Par ailleurs, je ne doute pas que nous pourrons travailler ensemble avec lobjectif commun de la liberté du Tibet et de la démocratie en Chine. Dici là, pas de temps à perdre : la journée du 2 octobre est toute proche.
Amendements à la loi de financement du PE pour 1997. TRIBUNAL INTERNATIONAL PERMANENT
LUTTE CONTRE LES TOXICOMANIES
DROITS DE LHOMME
TIBET
INFORMATIQUE
LIVRER LES CRIMINELS DE GUERRE A LA JUSTICE, MAINTENANT ET POUR TOUJOURS " Nous soussignés, au regard du nombre de crimes de guerre contre lhumanité perpétrés à travers le monde entier qui restent impunis, lançons un appel solennel aux membres des nations unies, afin quils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter et remettre à la justice les responsables des crimes de guerre commis en ex-Yougoslavie et au Rwanda et quils renouvellent le mandat du Comité Préparatoire et convoquent une conférence de plénipotentiaires pour la création de la Cour pénale internationale avant1998. " Lappel, lancé par la Commissaire européenne Emma Bonino, a recueilli à ce jour ladhésion de plus de trente hommes dEtat, parmi lesquels le Président de la Bosnie Alija IZETBEGOVIC, le président de Haiti Jean-Bertrand ARISTIDE, lex-président de lUnion européenne Jacques DELORS, les ex-chefs de gouvernement Giuliano AMATO, FELIPE GONZALES, Raymond BARRE, Mario SOARES, Adolfo SUAREZ, Michel ROCARD, Leo TINDEMANS, Wilfried MARTENS, Gaston THORN. (ARN6325)
Extrait de la motion approuvée au congrès du CoRA du 7/9 décembre 1996 Le CoRA se propose : " ( )
Ont été élus comme cadres de la coordination pour 1997 :
ONU/Tribunal internatinal : résolution RESOLUTION SUR LINSTITUTION DUN TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL Lassemblée générale,
" 368. Le comité préparatoire désire souligner lutilité des débats quil a menés et lesprit de collaboration dans lequel ils ont eu lieu. Au vu des progrès accomplis et conscient de lengagement de la communauté internationale dans la création dun tribunal pénal international, le Comité préparatoire recommande que lassemblée générale renouvelle son mandat et lui fournisse les indications suivantes : a) se réunir trois ou quatre fois pour une durée totale de 9 semaines avant la conférence diplomatique, en organisant ses propres travaux de manière à ce quils sachèvent en avril 1998, permettant ainsi au plus grand nombre possible détats membres de participer ; les participants devraient être répartis pour les travaux en groupe de travail qui auront des discussions informelles, centrées sur la négociation des propositions destinées à la rédaction dun texte de convention unique permettant un large accord, convention à soumettre à la conférence diplomatique. Les réunions des groupes de travail ne devraient pas avoir lieu en même temps ?. La méthode de travail devrait être entièrement transparente et reposer sur un consensus général permettant de garantir luniversalité de la convention. Il ne serait demandé aucune présentation de rapport de ces débats ; Des services de traduction et dinterprétation devraient être accessibles aux groupes de travail. b) Les matières que le comité préparatoire a à traiter sont :
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