Chapitre 6

Je n'en avais pas encore fini des misères avec la police. Dans le courant de l'année 1982, après ma sortie du home, Léo Wolff, Cor De Vos et un policier inconnu sont devenus clients de ma mère. Ahrend n'était pas de la partie. Si on me montrait une photo de la brigade, je reconnaîtrais immédiatement l'inconnu. C'est ce que j'ai dit au procureur de la reine mais il m'a répondu que la justice ne travaillait pas ainsi. Je m'attendais à ce qu'ils arrivent. Ils disaient notamment qu'ils venaient présenter leurs excuses pour "ce qui s'était produit dans la salle des interrogatoires". Ils ont tout d'abord voulu parler avec mes parents, ensuite avec moi. J'ai donc été envoyée en haut et ils ont parlé un long moment avec mes parents, mais je ne sais pas ce qu'ils ont dit. Lorsqu'ils sont montés, j'ai pensé qu'ils voulaient parler avec moi, mais ils ne venaient pas pour parler. Ma mère a dit qu'à l'avenir, ils viendraient chez moi comme clients. J'ai donc dû me déshabiller. Ma mère regardait et aidait. Je me souviens que, lors de cette soirée, ils étaient maladroits avec les agrafes à tétons. Les agrafes à tétons sont des sortes de pinces à linge. Et ces andouilles ne savaient pas comment elles fonctionnaient. Ma mère a donc dû leur montrer. Elle leur a aussi montré comment se servir au mieux du fouet, ensuite comment m'attacher et finalement ils ont baisé avec moi. je ne me souviens plus comment j'ai réagi, mais je me demandais à l'époque s'ils faisaient cela aussi à leurs propres enfants.

Ils sont venus pendant environ un an, au moins une fois par semaine. Parfois à deux, parfois seuls ; mais jamais en uniforme comme De Raaf. Souvent le soir, mais aussi la journée. Dans ce cas, je n'allais pas à l'école. Un jour, ils ont amené un policier inconnu, parce que quiconque ramenait quelqu'un avait une partie gratuite. C'était une trouvaille de ma mère et cela valait pour tous les clients : à deux ils ne payaient que pour un.

Cet homme voulait constamment qu'on me bande les yeux avant qu'il n'entre, afin que plus tard, je ne le reconnaisse pas. Mais je l'ai vu de ma fenêtre parce que je savais que De Vos viendrait ce soir-là avec un inconnu.

Les policiers ne voulaient tout d'abord pas payer car ils disaient que, s'ils voulaient-, ils pouvaient interdire ce commerce. Ma mère, mon père et le docteur Pligter ont réfléchi et ils leur ont dit: "Hé là! Ce que vous faites ne va pas du tout. Vouloir mettre un terme à cette affaire alors que vous-mêmes y participez ?"

Ils ont ajouté: "Vous payez, sinon nous vous dénonçons. "

En 1983, après que mon fiancé, Wouter, fut entré chez nous, je ne les ai plus vus. J'avais un ami, je pense qu'ils ont commencé à trouver cela trop risqué, ou bien ils en avaient assez de moi.

Lors d'une de nos petites fêtes S.M., Harrie Van der Grunten a eu une attaque. je me souviens qu'il y avait une dispute, et que je me suis mise en colère, mais il ne faut pas me demander le comment et le pourquoi. Certains disent que je l'ai battu. Il était nu, il est devenu rouge et il s'est soudain effondré. Le docteur Pligter était là et lui a conseillé d'arrêter. Il est rentré chez lui avec Hans Van Dralen et Pligter les a accompagnés. Il était un des fidèles clients S.M. que nous appelions "les petits hommes en costume " ; il habitait une de ces riches villas près du Domaine. Jusqu'à la fin, il a donné dans son pavillon des petites fêtes S.M. dont j'étais le centre. Sa femme n'y participait jamais.

Mes parents m'ont dit plus tard que Van der Grunten est mort deux jours plus tard sur le canapé, chez Van Dralen.

Entre-temps, rue Martin Luther King, les petits jeux sexuels devenaient de plus en plus ignobles et sales. Ma mère s'est révélée être un vrai dictateur. Elle aimait se promener dans des vêtements de cuir avec des clous en acier et agiter le fouet qui lui servait de sceptre. Elle portait un masque de cuir avec des trous pour les yeux, sauf si elle revenait permanentée de chez le coiffeur. Sur son torse nu, elle portait une robe chasuble avec des fentes sur les côtés fermées par des lacets. C'était un spectacle étrange, parce qu'elle était très grosse, et elle serrait les lacets si fort que toute la graisse débordait. C'était tout à fait comme si elle avait deux rangées verticales de mamelons, comme une truie en somme. Mon père et Adriaan étaient la plupart du temps nus. Quant à moi, si j'avais quelque chose sur moi, c'était de la lingerie ou tout simplement un bandeau de cuir. Ma mère déambulait aussi bien habillée que nue; c'était toujours elle qui jouait le boss. Habituellement, je tutoyais mes parents et les appelais "Pa " et "Mam "; durant les jeux par contre, je devais appeler mon père "Monsieur" et ma mère "Maîtresse ". De la même façon qu'une institutrice de maternelle dit: "Tu vas terminer ton puzzle et ensuite tu iras t'asseoir à la petite table pour colorier ", ma mère faisait son tour et donnait ses ordres: "Tu vas frapper avec le fouet, tu vas te mettre là avec les agrafes à tétons et tu vas rester là, sans habits. Lèche-la, fais lui une pipe."

Mon père faisait ce que ma mère lui ordonnait. Il ne devait pas jouer un rôle de subordonné comme moi, il était plutôt une sorte de domestique, comme au Domaine.

Ils employaient de plus en plus d'instruments destinés à me faire mal. Avec un ébranchoir, ils me découpaient des morceaux de peau. Ils me fourraient dans le vagin non seulement des tournevis, du verre et des bougies mais aussi des pieds de chaise, des cuillères, un tisonnier, des concombres, des bananes, et que sais-je encore ; par-derrière et par-devant. Je ne m'en souviens pas moi-même, mais il semblerait que mon père l'ait raconté à la police : il aurait un jour utilisé un saucisson qui se serait cassé et qu'il n'aurait pu récupérer. Il aurait donc plongé sa main dans mon vagin pour le ressortir.

Cela changeait constamment, ou plutôt je dirais que les jeux étaient de plus en plus complexes. Lorsque mon ex-mari est venu habiter avec nous rue Martin Luther King, le jeu favori était de manger des excréments sur le sol. Nous montions à l'étage. "Nous", c'était par exemple: mon père, ma mère, mon frère, mon ex, Wouter, Bert Akkerman - un nouveau client affilié - et Hannes et Truus Doever qui habitaient tout près. Hannes était alors occupé avec ma mère et les autres avec moi. Cela paraît cru, mais tous les trous étaient utilisés. Il arrivait souvent que mon père et Adriaan baisent avec moi en même temps par-devant et par-derrière et que je doive faire une pipe à un troisième.

C'était un rituel dont les règles étaient fixées une fois pour toutes: lorsque Hannes et ma mère en avaient fini, mon père sortait du lit et faisait ses besoins dans le coin de la chambre. J'étais traînée hors du lit et sous les acclamations et les rires bruyants j'étais forcée de manger les excréments et de lécher le cul de mon père. Si je ne le faisais pas, ils trouvaient cela très bien, car le jeu pouvait alors recommencer depuis le début. Ceux qui faisaient normalement partie des jeux ainsi que les autres se remettaient aux instruments. Les fouets, les vibromasseurs, la plaque et les agrafes à tétons étaient les instruments habituels. Mais ils sont aussi allés au grenier chercher des outils, par exemple une pince pour me faire des entailles dans la peau. Ils pouvaient aussi me battre avec des chaînettes, ou avec un genre de corde à rideau très fine - comment appelle-t-on ce genre de ressort entouré de plastique, auquel on pend les rideaux ? -, ou encore tordre la corde autour de mon cou jusqu'à ce que je devienne violette, tout en me sautant. Ce qu'ils faisaient avec moi n'avait pas d'importance pour autant que cela ne leur soit pas fait à eux. Cela continuait jusqu'à ce que je veuille bien manger les excréments. Ils trouvaient amusant de me faire dégueuler. Ils pouvaient ainsi me forcer à avaler une nouvelle fois.

Je suis persuadée que, chaque jour, il y avait un groupe de clients qui souhaitaient ce genre de choses. Cela pouvait être le matin ou à midi. Souvent, donc, je ne devais pas aller à l'école mais rester à la maison. Cela pouvait être le soir, au milieu de la nuit, le weekend. Jamais on ne me prévenait de l'arrivée des groupes. Il y avait un groupe, un point c'est tout. Cela se produisait aussi tout bonnement quand ma mère en avait envie. Je pense qu'environ un client sur dix était une femme. Elles ne venaient que pour les petits jeux sadiques. D'après moi, elles trouvaient amusant qu'une fille soit soumise et qu'elles puissent faire ce qu'elles voulaient avec elle. Les femmes sont plus obscènes que les hommes. Les clientes féminines étaient obscènes non seulement physiquement mais aussi mentalement. Lorsqu'il y avait des excréments par terre dans la chambre, c'était avant tout les femmes qui trouvaient cela génial de me forcer à les manger, de m'en mettre partout, d'uriner sur moi, de me forcer à leur lécher le derrière... et ainsi de suite, c'est inimaginable. Cela se passait chez nous mais aussi dans le pavillon de Van Dralen et dans la maison de Greetje Van der Ven quand elle était en vacances. Pauvre Greetje! Elle n'a jamais eu le moindre soupçon. Lorsqu'elle s'absentait pour un moment, mes parents surveillaient sa maison dans le bois et les fêtes se passaient généralement là. Greetje est naturopathe. Ma mère trouvait sa table de traitement très belle. Sur cette table, ils m'ont avortée avec le tisonnier de Greetje.

Ma mère m'emmenait aussi environ une fois par semaine dans un hôtel turc en dehors d'Epe, un peu après le pont. Là, je prenais parfois trois clients, mais souvent aussi trente, les uns après les autres. Cela ne m'étonnerait pas qu'ils aient eu des réductions de groupe. Ma mère attendait dehors, dans la voiture, avec Ab Dompink, ou quelqu'un d'autre ayant une voiture à sa disposition. Je devais d'abord danser nue devant eux et ensuite ils s'y mettaient aussi. C'était en fait très comique. Ils me sautaient chacun à leur tour sur un tapis au milieu d'une grande chambre pendant que les autres, assis en cercle, tiraient sur leur sexe et applaudissaient. La plupart du temps, il s'agissait de jeux normaux, mais parfois aussi ils me battaient. Je recevais à chaque fois une belle robe; cela m'a frappée.

Aucune minute de ma vie ne m'appartenait. Lire des livres ? Regarder un soir la télé ? Aller au cinéma ? Des jours de congé ? Des excursions ? Des vacances ? Rien de tout cela. Ce que je faisais, c'était aller en bus à Apeldoorn, avec Arie Willems, un chauffeur de bus très gentil. C'était quelque chose que j'attendais impatiemment. Je riais beaucoup avec lui parce qu'il racontait toujours des blagues. Je trouvais ce genre de petites choses géniales. Je pouvais alors à nouveau supporter la journée. C'était une fête de revenir à la maison... je veux dire de rouler en direction de la maison. Arie voulait passer une journée avec moi à Amsterdam. Je n'y étais encore jamais allée. Je n'osais pas, car nous ne serions peut-être pas rentrés à la nuit. Plus tard, plus tard..., plus tard..., mais j'étais alors morte de peur, même si je ne le montrais pas. Très vite, j'ai donné à Arie un surnom: Guppie, parce que je n'aimais pas qu'il ait le même prénom que mon père. Je tombais amoureuse de tous ceux qui étaient gentils avec moi.

Mon seul jardin secret était dans ma tête : ils ne pouvaient pas m'enlever mes pensées. Dans ce petit jardin secret, je jouais avec Tarzan, je parlais avec lui en pensée. J'imaginais qu'il me serait rendu ou que je le retrouverais, qu'il n'était pas vraiment mort, qu'il serait à nouveau là et que je pourrais alors tout lui raconter. J'ai fait cela jusqu'à ce que nous soyons allés habiter Elburg. Là j'ai pris deux autres chiens, Patty et Cindy, et je leur racontais des histoires.

Contrairement aux chiens, on n'a jamais le sentiment que les hommes sont de vrais amis.

Je me suis échappée très souvent. À Apeldoorn, j'ai un jour quitté en douce mon école d'apprentissage ménager pour me rendre au centre d'accueil pour les jeunes. J'avais quatorze ans. Là, j'ai raconté à un homme qu'à la maison je me disputais continuellement et que mon père et mon frère me violaient. Celui-ci m'a emmenée à vélo dans un endroit qui me servirait de cachette. Il m'a fait dormir dans la chambre d'un de ses fils qui faisait son service militaire. Le lendemain, j'ai frappé à la porte de la chambre des parents pour demander où je pourrais trouver une serviette. Je n'entendais rien, j'ai donc entrouvert la porte. Le père, la mère et une fille étaient couchés sur un matelas par terre. Cela m'a tellement effrayée que j'ai immédiatement foutu le camp. Il se peut très bien que tout cela ait été parfaitement innocent, mais j'ai pensé sur le moment que le monde entier complotait contre moi: le docteur participait aux jeux, les policiers également, les délégués de l'assistance sociale et de la Protection de la jeunesse ne me croyaient pas. Le centre d'accueil pour les jeunes me conduisait chez des gens qui semblaient faire la même chose que mes parents. Je n'avais décidément aucun endroit où aller. Je n'étais pas allée au centre d'accueil pour demander de l'aide, mais je désirais profondément rencontrer ne füt-ce qu'une personne qui me dise: "Je te crois." je n'en avais encore jamais rencontré avant. Je me souviens que ce désir envers les amies et les professeurs de sexe féminin était très fort. Il aurait suffi qu'une personne me dise: "Je te crois", pour que je sois satisfaite.

Je cherchais refuge chez les professeurs femmes, mais lorsque je me confiais à elles, elles me ramenaient à la maison parce qu'elles pensaient que je n'étais qu'une enfant difficile. De temps en temps aussi, je restais à l'école, mais l'une d'elles venait et me disait que je devais rentrer chez moi parce qu'on fermait l'école.

Je disais : "Je ne rentre pas à la maison." Elle répondait: "Mais tu dois rentrer à la maison." Et je disais à nouveau: "Je ne rentre pas à la maison." Un jour cela a duré ainsi un petit moment jusqu'à ce qu'elle demande: "Veux-tu donc que je te ramène chez toi?"

Elle m'a demandé ce qui n'allait pas, mais j'ai seulement répondu qu'il y avait beaucoup de disputes à la maison. Je n'ai pas osé en dire plus. "Alors, je te ramène à la maison pour en parler à tes parents."

Elle m'a donc ramenée à la maison... Elle a parlé avec ma mère et selon elle, tout était rentré dans l'ordre. Mais je lui dit qu'il se passait des choses bien pires. Elle m'a répondu qu'elle venait d'en parler avec ma mère. Je pense qu'elle avait surtout envie de rentrer chez elle. Lorsque j'en avais l'occasion, après l'école, j'errais comme une vagabonde jusque tard dans la nuit, jusqu'à ce que je sois ramenée chez moi par la police ou par quelqu'un d'autre. J'avais choisi un endroit, au parc des Cerfs, tout près de ma famille d'accueil. Il y avait là une sablonnière où des enfants jouaient. Je pouvais m'y asseoir et regarder pendant des heures, jusqu'à ce que l'obscurité tombe et que tout le monde soit parti. Je restais toute seule et, malgré tout, c'était beau. Lorsqu'il faisait totalement nuit, j'allais errer dans les rues d'Epe, jusqu'à ce que l'un ou l'autre idiot appelle mes parents et dise :

"Ouais, elle est quelque part par là, tu le savais?" Ils venaient ensuite me chercher à vélo ou à moto. Parfois ils ne me trouvaient pas, je pouvais encore errer interminablement dans les rues d'Epe et dans les bois. Je prenais ainsi la rue des Officiers pour remonter les collines boisées de Veluwe, les landes. Là, je me sentais merveilleusement bien. Souvent, il faisait noir comme dans un four. Avais-je peur? Certainement d'être violée. De quoi avais-je également peur? D'être assassinée. Parfois, je l'espérais secrètement, je serais ainsi débarrassée de tout.

Mes fugues donnaient lieu à de nouvelles punitions, parce que mes parents avaient dû décommander par téléph one ces foutus clients. "Punitions" pouvait signifier toutes sortes de choses: ayant à peine franchi le seuil de la porte d'entrée, me rosser, intensifier le degré de violence des petits jeux S.M., me faire passer toute la nuit dehors ou dans la grange, que ce soit l'été ou l'hiver, me faire rester pendant des heures dans un bain glacial - c'était d'ailleurs la punition favorite de mon père. Après cela seulement, j'étais contente de coucher à nouveau avec un client, de me réchauffer à la chaleur d'un autre corps.

Je pense que je m'échappais en moyenne une fois par semaine. Il y avait des moments où je n'en pouvais plus, où c'en était vraiment trop pour moi. C'en était toujours trop pour moi, mais à certains moments cela dépassait les bornes. Souvent le dimanche soir, car depuis le vendredi soir j'avais eu ma dose de clients: vingt-cinq à trente, et entre deux clients ma dose de petites fêtes avec les clients membres du club S.M. Il y avait une sorte de parc derrière la maison, j'allais m'y asseoir, ensuite je m'endormais.

Le lendemain, j'allais directement à l'école sans mon cartable. Si on me disait quelque chose, je répondais que je l'avais oublié. Je ne supportais plus de rester à la maison à attendre le client suivant.

Des maisons étaient en construction derrière chez nous. Un jour, j'ai grimpé par l'échafaudage jusqu'à l'étage supérieur. Je me disais qu'avant que ma mère ne parvienne en haut, je lui aurais donné un grand coup de pied pour la faire dégringoler. Mais elle ne savait même pas que j'étais là. D'en haut, je pouvais voir ce qui se passait dans le salon chez nous. Ils ne s'en sont jamais aperçus. Je les voyais téléphoner, monter et descendre, s'approcher de la fenêtre et regarder dehors. Si une voiture s'arrêtait, ils couraient immédiatement voir.

Lorsque je revenais à la maison, ils étaient furax, mais les punitions ne m'empêchaient plus de m'échapper, parce que chaque fois que je me suis échappée, cela a eu une grande signification pour moi. Ce sont ces moments qui m'ont permis de traverser tout cela. Si je m'étais échappée une nuit, je pouvais à nouveau supporter les jeux. Être assise dans le parc, dans l'obscurité la plus complète, avec personne autour, c'était pour moi la chose la plus belle qui soit. Encore maintenant, c'est la nuit que je me sens le plus apaisée, lorsque je suis seule, et que tout est noir et silencieux autour de moi. Lorsque je me sens malheureuse, je vais souvent m'asseoir dans le parc pour sentir le calme autour de moi.


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